Rendez-vous au musée : 4 visites d’exposition

Nous vous proposons cinq visites d’exposition au musée sous la conduite de D. Dupuis-Labbé et B. Leroux-Huitema

Compte tenu du système actuel de réservation des musées et afin d’assurer les créneaux horaires, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire avant 26 mars. Aussi si vous êtes intéressé, remplissez et retournez-nous le bulletin d’inscription joint accompagné de règlement. Le groupe est composé de 10 personnes minimum. Le rendez-vous a lieu sur place, la visite durant 1h30.

Depuis les premières images de l’enfance jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite demeure le modèle le plus constant de l’œuvre de Matisse. Porteurs d’une franchise et d’une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l’affection profonde que Matisse éprouvait pour sa fille. A travers dessins, tableaux, photographies, documents d’archives et oeuvres peintes par Marguerite elle-même, l’exposition témoigne de la force du lien qui unissait l’artiste et sa fille et permet d’appréhender l’immense confiance et le respect qu’ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l’occasion de découvrir le destin fascinant d’une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.

Co-fondatrice du cercle munichois du Cavalier Bleu (Blaue Reiter), Gabriele Münter compte parmi les femmes artistes les plus éminentes de l’expressionnisme allemand. Dans un monde artistique dominé par les hommes, elle a su créer une oeuvre extrêmement personnelle et diverse qui s’étend sur six décennies. Si son nom reste souvent associé à celui de Kandinsky qui fut son compagnon durant ses années munichoises (1903-1914), Gabriele Münter n’a jamais cessé de se renouveler, avec une étonnante modernité, maitrisant un grand nombre de techniques et laissant une œuvre foisonnante.

Dans les domaines social, culturel et artistique, la rue est à la fois lieu de vie, d’exposition et objet de re‐présentation. L’affiche des années 1880-1900 porte en elle les fantasmes et les réalités d’une époque. . Issue des progrès techniques et de la société de consommation naissante, elle constitue un champ progressivement investi par de grands artistes.

Dans le sillage de Jules Chéret, surnommé « le roi de l’affiche » dans la presse, Toulouse-Lautrec, Grasset, Mucha, Steinlen, les Nabis –Bonnard, Ibels, Vuillard, Vallotton – sont salués comme les maîtres du genre. L’affiche accédant au rang d’oeuvre d’art, entre dans un système comparable et des marchands d’estampes.