Jeudi 7 novembre – l’art russe (1861-1918) entre tradition et avant-garde (3)

jeudi 7 novembre à 11h30 au cinema l’Arlequin

L’art russe (1861-1918) 3 : le rôle des mécènes :

par dominique Dupuis-Labbé, conservateur général honoraire


Pavel Tretiakov,  Savva Mamontov et le groupe d’Abramtsevo, Sergueï Chtchoukine, Ivan et Mikhaïl Morozov : sans le soutien financiers de ces entrepreneurs riches et incroyablement généreux, les artistes russes n’auraient pu s’exprimer.
Tretiakov avait un talent inné pour les affaires – il descendait d’une lignée de marchands. Avec son jeune frère Sergueï (également collectionneur et philanthrope), ils ont lancé une entreprise prospère de tissu et papèterie.
Après avoir étudié en Allemagne, Sergueï Chtchoukine, héritier d’une lignée de marchands vieux croyants de Moscou, a pris la direction de la maison de commerce de son père « I. V. Chtchoukineet fils ».
Mamontov héritier de la compagnie ferroviaire de son père était lui-même très actif dans la construction de chemins de fer en Russie. Avec l’achat d’Abramtsevo, alors dans un état de délabrement avancé, Mamontov et son épouse Élisabeth eurent non seulement une retraite bucolique non loin de Moscou, mais aussi un cadre propice à la constitution d’un groupe dédié à la renaissance de l’art et de l’artisanat russes.
Héritier d’une des plus riches dynasties marchandes, Morozov a fait ses études en Suisse et a étudié la peinture en autodidacte. Il a déployé une activité intense pendant la Première Guerre mondiale, fournissant notamment du tissu pour les uniformes militaires.

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